Un Momento Di Felicita

CRÉATION 2022 en hommage à Nino Rota

La soirée débutera avec la pièce « Rencontres » (sans orchestre)
Chorégraphie : Filipe Portugal
Danseurs : PNSD Rosella Hightower
Musique de : Olafur Arnalds, Alice Sara Ott (The Chopin Project) et Zoë Keating
Durée 20 mn

Suivi du Concerto soirée pour piano et orchestre de Nino Rota, interprété au piano par Lidija Bizjak

« Un momento di Felicità »
Orchestre national de Cannes
Sous la direction de Benjamin LEVY
Soliste piano : Lidija BIZJAK
Musiques : Nino Rota
Direction artistique et pédagogique : Paola Cantalupo
Avec : les danseuses et danseurs du Cannes Jeune Ballet Rosella Hightower, en dernière année du Diplôme National Supérieur Professionnel de Danse
Chorégraphie : Renato ZANELLA

Durée : 22 min

Création 2022 en hommage à Nino Rota

Deux structures artistiques d’excellence, intimement liées à la cité cannoise, s’associent pour proposer cette soirée particulière en hommage à Nino Rota, célèbre compositeur italien dont l’œuvre est à jamais attachée à quelques-uns des films les plus emblématiques du 7e art. Pour Federico Fellini, Luchino Visconti, Henri Verneuil et bien d’autres. Et c’est pour Le Parrain de Francis Ford Coppola qu’il reçut l’Oscar de la meilleure musique de film ! Une soirée danse à la saveur toute particulière, puisque c’est Renato Zanella, ancien diplômé du Pôle National Supérieur de Danse Rosella Hightower, qui chorégraphie pour la troupe du Jeune Ballet. Chorégraphe à succès pour de nombreuses compagnies de renom, il dirige depuis 1995 plusieurs grands ballets internationaux et revient à Cannes présenter une création à l’objet ambitieux, entre spectacle chorégraphique et recherche artistique pour les danseurs à l’aube de leur carrière professionnelle. Comme le souligne Renato Zanella : « Approcher le travail de Nino Rota est un moment de grande émotion et de mémoire. Comment la danse peut-elle aborder cela ? Deux arts sans voix qui se rencontrent, pour créer de nouvelles émotions. Prendre son envol parmi ses notes, c'est ce qu'on va faire, sur la pointe des pieds sans ajouter un son pour créer une nouvelle interprétation, je dirais avoir l'impression d'être pris par la main par le grand compositeur ». Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation.


Lidija BIZJAK
"Le piano de Lidija Bizjak sonne avec une plénitude royale, sans dureté, avec une longueur de sonorité qui dit assez combien cette jeune artiste est attentive à ne pas aller contre son instrument, et plus encore combien elle en est amoureuse au moins autant que de la musique qu'elle joue..." Alain Lompech (Diapason)

Lidija Bizjak étudie au Conservatoire National Supérieur de Danse et de Musique de Paris avec Jacques Rouvier et Maurice Bourgue, puis se perfectionne auprès de Ferenc Rados, Murray Perahia, Léon Fleisher et Arie Vardi.

En 2000, Lidija Bizjak est lauréate du Concours International de Dublin et participe, avec le hautboïste Alexeï Ogrintchouk, à la tournée « Rising stars ».
Lidija Bizjak se produit en soliste sur les scènes les plus prestigieuses comme le Carnegie Hall de New-York, le Wigmore Hall de Londres, le Musikverein de Vienne, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Cité de la musique à Paris ou encore le Palais des Beaux-Arts, avec des orchestre de renoms dont l’Orchestre philharmonique Royal de Liège, l'Orchestre symphonique de la radio-télévision irlandaise, l'Orchestre de Picardie, l’Orchestre des Pays de Savoie, l'Orchestre de l'Opéra national de Lorraine, l'Orchestre symphonique de Mulhouse, l’Orchestre national de Cannes ou l’Orchestre de chambre Pelléas, et auprès d’artistes tels que Nemanja Radulović, David Grimal, Marina Chiche, Geneviève Laurenceau, Les Chanteurs des oiseaux, Anne Queffélec, Emmanuel Strosser, Claire Désert, Marie-Josèphe Jude, Antoine Tamestit, Xavier Phillips ou encore Michel Strauss.

Lidija Bizjak est également régulièrement invitée à se produire dans des festivals notamment au Festival de La Roque d’Anthéron, aux Folles journées de Nantes et de Tokyo, au Lockenhaus et aux Festivals d’Annecy et de Lille.
Son premier disque dédié aux sonates de Schubert et Schumann, paru en 2006 chez Lyrinx, a été salué par la critique et récompensé d’un Diapason d’or « découverte ».

En parallèle de son activité de soliste, Lidija Bizjak forme en 2002 un duo avec sa sœur Sanja Bizjak qui remporte deux « Prix Spéciaux » au concours international de Musique de l’ARD à Munich. Le public cannois a pu apprécié ce duo de pianistes en ouverture de saison 2021-2022 de l’Orchestre national de Cannes lors du concert Carnaval Saint-Saëns au Théâtre Debussy.
Après avoir enseigné au Conservatoire à Rayonnement Régional de Caen et de Lille, Lidija Bizjak enseigne actuellement au Conservatoire du 18e Gustave Charpentier à Paris et est directrice artistique du SOMUS festival en Serbie.

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